dimanche 12 février 2012

Petits jeux malsains...


David débarque dans mon bureau vers dix heures, le lendemain matin. Il referme la porte derrière lui et me lance un sourire aguicheur :
— J’arrête pas de penser à toi, m’annonce-t-il avec une voix grave.
— Hum. Écoute, je n’ai pas le temps de…
Prestement, il défait sa braguette et sort sa verge qu’il se met à caresser en restant dos contre la porte de mon bureau. Je le fixe avec surprise, pose la question ridicule qui me brûle les lèvres :
— Qu’est-ce que tu fais ?
— Je me masturbe. Je ne vais jamais pouvoir me concentrer au travail, autrement. Je me suis dit que je pouvais faire ça aux toilettes, mais comme tu es un peu responsable de mon état… soit tu m’aides, soit tu continues à travailler pendant que je me débrouille tout seul.
— T’es fou !
Je fais mine de reprendre mon dossier et de chercher le numéro de téléphone d’un client qu’il me faut rappeler, mais j’admets que le spectacle qu’il m’offre n’arrête pas d’attirer mon attention. Ce va et vient lent, constant, puis son souffle qui paraît de plus en plus bruyant… Je relève les yeux vers lui, insiste à nouveau, étrangement excitée par sa façon de s’imposer dans mon bureau :
— Tu ne peux pas faire ça ici !
— C’est de ta faute ! Depuis hier, j’arrête pas de bander en pendant à toi ! J’ai failli revenir à ton appartement après ma soirée…
Il augmente la vitesse de ses caresses, ferme les yeux en soupirant :
— Quand tu m’as sucé et quand… je t’ai prise par derrière…
Il repose son regard sur moi, se met à me supplier en ralentissant le rythme de ses caresses :
— Zoé ! Tu ne vas pas me laisser comme ça, pas vrai ?
Je pouffe de rire, mais j’admets que sa mise en scène m’a bien émoustillée. Je gronde :
— N’importe qui pourrait entrer !
Même s’il y est déjà, il fait mine de retenir la porte :
— Je fais barrage. Ils devront me passer sur le corps !
Son regard insiste et je me redresse, viens m’agenouiller devant lui, évite sa verge qui essaie de s’avancer vers ma bouche, mais comme je n’ai pas de temps à perdre, je finis par la laisser entrer. Il recule la tête vers l’arrière, pose une main sur mes cheveux en soupirant :
— Oh… oui… qu’est-ce que j’en rêvais !
Je vais droit au but, surtout parce que je n’ai pas envie que quelqu’un l’entende gémir de la sorte, surtout si près du couloir qui mène à l’entrée. Je caresse sa hampe, enveloppe son gland, le pourlèche à chaque passage en remontant doucement ses testicules d’une main. Moins de trois minutes plus tard, il se met à trembler, étouffe un cri. D’un coup de bassin vers l’avant, son sperme envahit ma bouche et je laisse terminer son éjaculation avant de me relever, essuyant le rebord de mes lèvres d’un doigt. Devant son état second, je fais mine de le gronder :
— C’est bon ? Je peux me remettre au travail, maintenant ?
— Euh… oui, je…
Mon ton autoritaire le surprend dans sa torpeur, puis quand il comprend que tout ça n’est qu’un jeu, il me ramène contre lui, plaque un baiser sur mes lèvres et disparait hors de mon bureau sans attendre. Je reprends ma place en riant. Tout compte fait, il me surprend, le petit David. Et j’admets que ce genre de jeux au bureau n’est pas pour me déplaire…

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