David débarque dans
mon bureau vers dix heures, le lendemain matin. Il referme la porte derrière
lui et me lance un sourire aguicheur :
— J’arrête pas de
penser à toi, m’annonce-t-il avec une voix grave.
— Hum. Écoute, je
n’ai pas le temps de…
Prestement, il défait
sa braguette et sort sa verge qu’il se met à caresser en restant dos contre la
porte de mon bureau. Je le fixe avec surprise, pose la question ridicule qui me
brûle les lèvres :
— Qu’est-ce que
tu fais ?
— Je me masturbe.
Je ne vais jamais pouvoir me concentrer au travail, autrement. Je me suis dit
que je pouvais faire ça aux toilettes, mais comme tu es un peu responsable de
mon état… soit tu m’aides, soit tu continues à travailler pendant que je me
débrouille tout seul.
— T’es fou !
Je fais mine de
reprendre mon dossier et de chercher le numéro de téléphone d’un client qu’il
me faut rappeler, mais j’admets que le spectacle qu’il m’offre n’arrête pas
d’attirer mon attention. Ce va et vient lent, constant, puis son souffle qui
paraît de plus en plus bruyant… Je relève les yeux vers lui, insiste à nouveau,
étrangement excitée par sa façon de s’imposer dans mon bureau :
— Tu ne peux pas
faire ça ici !
— C’est de ta
faute ! Depuis hier, j’arrête pas de bander en pendant à toi ! J’ai
failli revenir à ton appartement après ma soirée…
Il augmente la vitesse
de ses caresses, ferme les yeux en soupirant :
— Quand tu m’as
sucé et quand… je t’ai prise par derrière…
Il repose son regard
sur moi, se met à me supplier en ralentissant le rythme de ses caresses :
— Zoé ! Tu
ne vas pas me laisser comme ça, pas vrai ?
Je pouffe de rire,
mais j’admets que sa mise en scène m’a bien émoustillée. Je gronde :
— N’importe qui
pourrait entrer !
Même s’il y est déjà,
il fait mine de retenir la porte :
— Je fais
barrage. Ils devront me passer sur le corps !
Son regard insiste et
je me redresse, viens m’agenouiller devant lui, évite sa verge qui essaie de
s’avancer vers ma bouche, mais comme je n’ai pas de temps à perdre, je finis
par la laisser entrer. Il recule la tête vers l’arrière, pose une main sur mes
cheveux en soupirant :
— Oh… oui…
qu’est-ce que j’en rêvais !
Je vais droit au but,
surtout parce que je n’ai pas envie que quelqu’un l’entende gémir de la sorte,
surtout si près du couloir qui mène à l’entrée. Je caresse sa hampe, enveloppe
son gland, le pourlèche à chaque passage en remontant doucement ses testicules
d’une main. Moins de trois minutes plus tard, il se met à trembler, étouffe un
cri. D’un coup de bassin vers l’avant, son sperme envahit ma bouche et je
laisse terminer son éjaculation avant de me relever, essuyant le rebord de mes
lèvres d’un doigt. Devant son état second, je fais mine de le gronder :
— C’est
bon ? Je peux me remettre au travail, maintenant ?
— Euh… oui, je…
Mon ton autoritaire le
surprend dans sa torpeur, puis quand il comprend que tout ça n’est qu’un jeu, il
me ramène contre lui, plaque un baiser sur mes lèvres et disparait hors de mon
bureau sans attendre. Je reprends ma place en riant. Tout compte fait, il me
surprend, le petit David. Et j’admets que ce genre de jeux au bureau n’est pas
pour me déplaire…
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