samedi 17 décembre 2011

La belle léchée

Une fois mon dos contre le matelas, sa bouche repartie vers mon sexe tandis que l’une de ses mains écarta mes cuisses pour y accéder plus confortablement. Il écrasa mes jambes de tout son poids, mais je n’osai dire un seul mot, encore sous le choc de sa présence, toujours incertaine de ne pas rêver et lourdement abrutie par cette bouche qui me dévorait avec application. Mon clitoris était à fleur de peau, probablement attisé par mes songes ou par ses caresses. Depuis quand me léchait-il ainsi? Le plaisir s’installa dans mon corps de façon vertigineuse et je dus violenter le drap pour retenir l’orgasme qui grimpait en moi; étouffai un souffle bruyant, cognai ma tête contre l’oreiller.

C’était si bon que mon seul désir était que ça ne s’arrête pas. Pas encore. Pas tout de suite. J’eus envie de le supplier de ralentir pour que je puisse apprécier plus longuement sa bouche sur moi, chose à laquelle je n’avais eu droit qu’une seule fois dans ma vie, mais jamais de cette façon! Au diable Marc et sa langue molle qui n’avait qu’effleurer mon sexe, au diable tous ceux qui m’avaient maladroitement caressée! La bouche de Samuel me rendait folle d’excitation et pourtant, le bruit de sa bouche sur mon sexe détrempé faisait un tel bruit que j’en aurais rougit si je n’eus été si agréablement captive des sensations qui m’envahissaient.

Le bras de Samuel s’enroula autour de ma cuisse, tira mon bassin vers le bas, colla ses lèvres plus fermement sur moi. Ses mains avaient quittés mes jambes, mais ses doigts s’étaient aventurés dans mon vagin, m’arrachant un râle de surprise. Il releva la tête et chuchota :

— Ne réveille pas ton frère, tu veux?

[Extrait de Chut]

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