vendredi 30 décembre 2011

Paquet cadeau

— Bonsoir John, la soirée vous plaît ?
— Pas que la soirée, dit-il en parcourant mon corps du regard.
Je ris doucement. Je crois que mes joues rougissaient.
— Ce paquet cadeau serait-il pour moi ?
Je baissai la tête docilement :
— En douteriez-vous, monsieur ?
Il s’approcha de moi, très près :
— Annabelle, j’ai très envie de vous, tout de suite.
— Moi aussi, monsieur.
— Avez-vous respecté mes consignes ?
— Oui, monsieur.
— Suivez-moi.
Il repartit dans la direction opposée et je le suivis sans un mot, sans le toucher. Je gardai une certaine distance avec lui. Il s’arrêtait ici et là pour répondre à une question ou pour recevoir un compliment. Il s’excusait toujours pour poursuivre son chemin. Il se faufila dans une allée qui menait aux toilettes. Je frémis de peur. Il ouvrit une porte : « Personnel seulement » et me fit signe de le rejoindre. Je pressai le pas. Il nous enferma dans la pièce et je n’eus le temps de voir qu’un bureau avant d’être plaquée contre le mur. Il releva ma robe, fouilla mon sexe de ses doigts.
— Oh Annabelle, tu le fais exprès de me rendre fou.
Sa bouche fouillait mon décolleté et je cherchai à sortir son sexe.
— Maître, aimeriez-vous…
— Pas le temps, gronda-t-il.
Il me pénétra sans attendre, me releva contre le mur. J’étouffai un gémissement. Il y avait du bruit de l’autre côté de la porte. Il n’y prêta même pas attention. Son sexe s’agita en moi quelques minutes, puis il se retira brusquement et mes pieds retournèrent sur le sol.
— Tourne-toi.
Je sursautai :
— Maître…
— J’ai dis : « tourne-toi ».
J’obéis. J’avais peur de crier et qu’on nous entende. Il recula ma croupe jusqu’à ce que je sois penchée suffisamment, me prit doucement dans l’anus, mais son premier coup m’arracha quand même un râle. Il continua, plus fort. Mes doigts cherchèrent le mur et leur fraîcheur me rassura. Je réprimai mes cris, mais certains s’échappèrent. Il s’activa tant au niveau du rythme que de la force. Il s’insérait le plus loin possible en moi. Mes seins avaient été éjectés de ma robe et se balançaient dans le vide. Il me plaqua à nouveau contre le mur, dans un bruit sourd, et me secoua jusqu’à ce qu’il pressente ma jouissance.
— Monsieur, soufflai-je.
— Oui !
Ses doigts se faufilèrent dans mon sexe. Le caressa. Je perdis la tête. J’écrasai une main contre ma bouche pour ne pas crier. Il éjacula dans mon cul sans attendre, dans un soupir libérateur, puis il me relâcha aussitôt.
— À cause de toi, regarde dans quel état je suis ! gronda-t-il.
Il parlait de son sexe, bien sûr. Je m’agenouillai pour le nettoyer.
— Vite, on m’attend.
Il gronda faussement et je me dépêchai, mais je ne pus m’empêcher de faire resurgir son érection. Quand je relevai les yeux vers lui, il me jeta un regard moqueur :
— Ça, tu vas me le payer, tout à l’heure.
— Voulez-vous que je continue, monsieur ? demandai-je avec une voix innocente.
— Je n’ai pas le temps, tu le sais bien !
Il rangea son sexe devant mon nez et replaça ses vêtements.
— Mais je n’en ai pas terminé avec vous, mademoiselle !

[Extrait d'Annabelle]

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