Quand j'écris des histoires, c'est cyclique. Les nouvelles, c'est souvent un exercice de style pour essayer de voir où je peux aller dans le récit avec le peu de mots qui me sont alloués. On se concentre sur une situation, par sur un ensemble d'événements. Par contre, les romans, ça prend une histoire qui peut nous faire vibrer à différents niveaux, avec une évolution des personnages, etc. Quand j'ai écrit Annabelle, je savais très exactement les étapes que mon personnage allait franchir et je voulais surtout voir si je pouvais écrire un roman pornographique du début à la fin.
Un an plus tard, Zoé est arrivée avec ses aventures, dans une structure qui me permettait de raconter plusieurs situations, mais surtout: de réaliser un fantasme précis, qui aurait été ennuyeux à raconter dans le cadre d'une nouvelle (il fallait comprendre l'amitié entre les deux personnages pour se rendre à cette étape). Par contre, je ne pensais pas que mon personnage s'y coincerait les pieds pendant autant de chapitres...
Puis j'ai décidé de reprendre Annabelle et d'en faire une suite. Tout n'est pas défini, mais il y a des bouts qui se dessinent clairement dans ma tête...
Ces jours-ci, j'ai encore une idée de roman. Décidément, chaque fois, je me dis que je ne pourrai plus renouveler le genre, mais on dirait que c'est encore possible. Un roman fantastique, cette fois, relativement cruel, avec plein de sexe et de sang. Le problème, c'est que je ne sais pas quand j'aurai le temps d'écrire tout ça et que j'ai déjà deux histoires à terminer avant de l'attaquer.
Par contre, cette semaine, j'ai ajouté un chapitre à Zoé (un second suivra avant la fin de la semaine) et un autre à la suite d'Annabelle. C'est cyclique. Parfois j'arrive à écrire beaucoup. Parfois je n'arrive à rien.
Désolée...
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