Un extrait?
Il me pousse au fond du lit. Pour le
principe, j’essaie de me débattre, mais j’avoue que de le voir essayer
d’attacher mes mains à la tête de lit n’a rien pour me déplaire, bien au
contraire ! Je suis étonnée de me retrouver à genoux, plutôt que sur le
dos, toutes cuisses écartées et offerte à sa bouche, mais quand il
triture mes fesses et se met à me branler avec ses doigts, je n’y songe
déjà plus.
— Je te préfère bien docile, dit-il en mordillant mon épaule et en augmentant la vitesse de ses caresses.
J’ai
envie de lui dire quelque chose comme « moi aussi », mais je n’ai de
voix que pour gémir. Mes doigts s’accrochent au rebord du lit et
j’écarte les cuisses, espérant qu’il vienne bien vite remplacer ses
doigts par son sexe. Juste à y songer que je sens que je vais bientôt
perdre la tête.
— Du calme, dit-il en freinant ses ardeurs. Je suis loin d’en avoir terminé avec toi…
Je
n’en doute pas, mais je voudrais un premier orgasme, juste pour que
l’excitation de ce jeu qu’il vient de mettre en place retombe
légèrement. Je cambre les reins, cherche à lui tendre ma croupe, mais
ses doigts sont déjà loin de mon sexe. Il les lèche en s’assurant que je
le vois, prend un air ravi :
— On dirait que ça te plaît d’être comme ça… te voilà bien excitée, tiens…
Il
a décidé de me rendre folle, probablement pour se venger de mon idée
ridicule de ce soir. Je ferme les yeux pour ne pas voir la façon dont il
se lèche les doigts, mais je ne me fais pas prier pour écarter les
cuisses quand je sens ses mains qui me dictent la position à prendre. Je
crois que mon attente tire à sa fin, mais c’est loin d’être le cas. Ian
se glisse la tête entre mes cuisses et ramène mon bassin sur sa bouche
en bloquant mes cuisses qui cherchent instinctivement à se redresser.
Mon corps se redresse, mais mes mains me gardent légèrement penchée vers
l’avant et cette fois, je suis complètement à la merci de sa bouche. Je
ne cherche même pas à m’enfuir, juste à garder l’équilibre pendant
qu’il dévore mon sexe comme un affamé. Je ne tarde pas à jouir une
première fois, mais il fait mine de ne pas le remarquer, reste en place
entre mes cuisses et écraser prestement mon bassin vers le bas pour
m’obliger à revenir sur lui. Sa langue se faufile partout, puis ses
doigts. Bon sang, je suis inondée et il reste là, à continuer de danser
sur mon sexe et boire ce qui en sort.
Le roman...
http://www.atramenta.net/lire/les-caprices-de-zoe/33979
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