mercredi 21 mars 2012

Le retour de Vincent...

Un autre extrait de mon histoire vampirique dont le chapitre 2 est désormais en ligne. En attendant la suite...

Sa main quitta ma poitrine, descendit vers mon sexe qu’il palpa doucement. Je retins ma respiration alors qu’il enfonça un doigt en moi et je détournai la tête, un peu gêné de la façon dont il scrutait ma réaction.
— Combien de fois t’es-tu caressée pendant mon absence ?
Je calculai rapidement, bredouillai :
— Deux fois. Non, trois.
— Et cela était-il agréable ?
Je tordis ma bouche et haussai mes épaules, mais aucun son ne quitta mes lèvres. Les gestes qu’il posa se raffermirent et mon corps fut secoué par la façon dont il parvint à me pénétrer dans une telle position. Malgré la fraicheur de sa peau, il provoqua une vague de chaleur entre mes cuisses.
— Plus agréable que cette caresse ? questionna-t-il.
Ses doigts continuèrent leur ascension et je secouai la tête en tentant de garder l’équilibre :
— Oh monsieur, non…
Son sourire se confirma et la vitesse de son doigté aussi :
— J’aime quand tu m’appelles « monsieur », admit-il.
Un second doigt rejoignit le premier, me coupa le souffle dans un même geste. Je posai aussitôt un pied à l’écart pour retrouver un peu de stabilité, surtout par crainte qu’il n’augmente ses secousses et que je perde l’équilibre dans un moment aussi agréable.
— Aimerais-tu jouir, maintenant ?
— Oui monsieur. S’il vous plaît.
Il accéléra et mes yeux se fermèrent devant le plaisir qu’il faisait si aisément jaillir dans mon corps. Son autre main se posa sur ma croupe, m’aida à rester droite, car mon bassin suivait la courbe de ses caresses. Ses doigts s’activèrent en moi, si fermement que je n’eus pas le temps de reprendre mon souffle. Tout se brouilla dans mon esprit. Ma tête s’avança vers lui, chercha un appui contre son torse alors que je perdais tout contact avec la réalité. L’orgasme m’envahit et je sentis mes genoux qui me lâchèrent. La main de Vincent me plaqua contre lui, me retint de chuter pendant le temps où je gémissais avec bruit. Je savourai cette étreinte qui se coupa brusquement à la seconde où je terminais de jouir. Sa poigne me relâcha et mes jambes plièrent aussitôt. Je me retrouvai à genoux, devant lui, mais je ne le réalisai qu’au bout d’un bon moment. Sa main se posa sur ma tête :
— Voici une position fort inspirante…
Mon cœur battait la chamade et il profita de ma position pour terminer de retirer ses vêtements. Sa verge apparut devant moi, fièrement dressée. Il n’eut aucun besoin de me demander quoi que ce soit : je compris ce dont il avait envie et m’approchai pour récupérer son sexe entre mes lèvres. Je me souvenais clairement de son compliment, lors de notre dernière nuit, et je m’appliquai à lui offrir une fellation douce, lente, enveloppant soigneusement son pieu glacé à chacun de mes passages, laissant filtrer mon souffle chaud avant de le replonger bien au fond. Aucun gémissement ne se fit entendre, mais ses doigts, eux, appuyaient plus fermement sur le dessus de ma tête et il arrivait qu’ils me retiennent un instant, immobile, tout contre lui, avant de me laisser reprendre ma course. Je ne pressai rien, mais bientôt, son bassin chercha à accélérer ma course et son gland poussa plus profondément vers l’intérieur de ma gorge. Ma respiration se fit plus difficile. La plupart du temps, je retenais mon souffle, cherchais à expulser toute la chaleur possible autour de sa verge lorsque j’ouvrais les lèvres et, enfin, cela fit son effet...

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